Everything Everything

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Vous avez déjà sûrement entendu parler du film Everything Everything, mais avant d’appartenir à un film, ce nom appartenait déjà à un livre. Pour ma part, je n’ai jamais vu le film même si je compte le voir bientôt, mais j’ai terminé le livre à l’instant. Je peux déjà dire que je préfère le livre au film. J’ai déjà remarqué – et je ne doute pas que vous l’avez sûrement fait aussi – que les films adaptés de livres ne sont pas exactement comme les livres originaux : moins de passage, plus de dialogue et pas toutes les scènes. Je trouve que ce n’est pas juste. Attention, je ne dis pas que je n’aime pas les films tels que Nos Étoiles Contraires, Divergence ou encore Le Petit Prince, je dis simplement qu’ils sont différents des scrips originaux et que je préfère les livres.

Voilà, passons au sujet principal de cet article : Everything Everything. D’habitude, je commence les articles  »critique de livre » par le titre du livre en question, l’auteur (ou les auteurs), la maison d’édition et la date de parution, mais je ne sais pas pourquoi, aujourd’hui, je n’en ai pas envie. Peut-être que ça a un lien avec le fait que je viens de le finir et que je n’ai qu’une envie : partager ce que ce livre m’a fait vivre, mais voilà, même si je n’en ai pas envie, il faut bien commencer par quelque part.

Titre : Everything Everything

Auteure : Nicola Yoon

Maison d’Édition : Bayard

Date de parution : 6 avril 2016

La première chose dont j’ai envie de vous parler, c’est ce que m’inspire la couverture de ce bouquin. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que comme le premier Everything est bleu sans presque aucun artifice, il représente ce que Madeline – le personnage principal – perçoit du monde qui l’entoure avant que quelqu’un emménage dans la maison voisine de la sienne. Quant au deuxième Everything qui, lui, est entouré de pleins de petits dessins, je crois qu’il représente ce qu’elle voit du monde lorsqu’elle se décide à ouvrir les yeux sur ce qui l’entoure. Cependant, même si le titre est passionnant et intriguant, ce n’est pas le seul élément que l’on retrouve sur la couverture. Il y a aussi l’inscription :  »Le plus grand risque dans la vie, c’est de na pas en prendre. ». Déjà, cette phrase nous en apprend beaucoup sur ce qui se cache dans les pages du livre.


Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors.

Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois.

Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.


Je ne veux surtout pas vous dévoiler les secrets de l’histoire, même si, je l’avoue, j’ai terriblement envie de partager avec vous tous ces rebondissements qui m’ont fait passer par toutes sortes d’émotions.

Je vous ais déjà mis le résumé écrit au quatrième de couverture alors maintenant, c’est à moi de vous le résumer à ma façon. Alors pour commencer, Madeline Whittier est atteinte d’une maladie qui atteint son système immunitaire ce qui fait qu’un rien peut déclencher une crise qui peut causer sa mort. C’est pour cette raison que sa mère, et je met l’accent sur sa mère, la garde chez elle, un endroit où les germes et les bactéries sont proscrites, où l’air est complètement renouvelé tous les quatre heures et où Carla, l’infirmière personnelle de Madeline, est là pour lui faire passer des examens médicaux toutes les deux heures. Une vie de rêve pas vrai? On pourrait le croire, mais ce n’est pas le cas. Comment aimer une vie où on ne connaît rien du monde et où les seules personnes que l’on voit tous les jours ne sont que sa mère et une infirmière?

Un jour, un camion de déménagement attire l’attention de Madeline alors qu’elle sait très bien qu’elle ne devrait pas regarder. Ne pas savoir qui sont ses nouveaux voisins quand il est impossible de pouvoir leur parler un jour est bien plus facile. Cependant, Madeline regarde tout de même par la fenêtre et croise le regard d’un adolescent, Olly, mais elle ne connaîtra son prénom que plus tard.

Je ne peux pas en dire plus sans que je ne puisse plus jamais m’arrêter alors je préfère prévoir le coup et arrêter le résumé ici. Pourtant, il est essentiel de vous dire que cette histoire n’est pas seulement une romance classique.

Le style de l’auteure, Nicola Yoon, et la façon dont elle a écrit Everything Everything a vraiment fait en sorte que je me suis évadée attachée au personnage à tel point que ses sentiments devenaient également les miens. Je suis tombée amoureuse d’Oliver Bright en même temps qu’elle, j’ai ressenti sa douleur lorsqu’elle a dû le quitter et j’ai compris le sentiment d’être prisonnière de sa propre vie qu’elle avait ressenti dès qu’elle avait dû faire face à sa maladie. Vivre les émotions des personnages, ressentir tout ça, c’est ce qui fait en sorte, pour moi, qu’un livre vaut la peine d’être lu.

J’ai adoré les petits dessins, les « copies » de facture et les trucs de ce genre qui accompagnent le livre et qui font en sorte que ce bouquin n’en est pas un comme les autres. Ils nous aident à comprendre ce qu’il se passe dans l’histoire, parce que parfois, il n’y a pas d’autres descriptions que celles-là.

Je pourrais parler de cette histoire pendant des heures, mais je ne crois pas que ce soit bien intéressant pour vous alors je vais tenter de m’arrêter là. Seulement, j’aimerais écrire une toute petite chose avant de passer à autre chose, je sais que j’avais dit que je ne dévoilerais pas les secrets de l’histoire, mais je veux simplement dire que la fin est tout simplement magique. C’est comme si tout rentrait dans l’ordre après la tempête du siècle. J’ai adoré. Vraiment.

En tout cas, si je vous ai convaincu d’aller chercher votre exemplaire d’Everything Everything et de plonger tête première dans ce monde fictif, je vous souhaite de passer un bon moment. Et n’oublier pas, pleurer n’est pas toujours un signe de faiblesse.

Camotmille

 

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