Jonquilles

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Je suis un être

Dépourvu de bien-être

Et surtout de bonheur

En silence, je me meurs

Dans mes rêves les plus fous

Je suis un oiseau roux

Qui part à l’horizon

Bien plus haut que le gazon

Au delà du misérable réel

Un oiseau, cet oiseau, mon oiseau

Chante d’une voix si belle

Avant de plonger dans l’eau

Pour toujours prisonnier de ma coquille,

Je ne fais que regarder les jonquilles

Sans fin, je ne m’en lasse pas

Je n’entends plus que le son de mes pas

Sans capacité d’aimer

Je fuis l’amitié

Ainsi que les belles choses de la vie

Sans donner mon avis

Bien que malheureux

Je voudrais partir

Non pas mourir

Mais quitter les bienheureux

Partir au loin

Et ne plus revenir

Me cacher avec soin

C’est si tentant de partir

Personne ne remarquerait mon absence

Comme ils le font avec mon silence

Je ne suis pas compliqué à oublier

Je ne fais que regarder

Pourtant, je suis encore là

Prisonnier de ma coquille

À regarder les jonquilles

Le regard tourné vers l’au-delà

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