L’été des Secondes Chances

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Titre : L’été des Secondes Chances

Auteure : Morgan Matson

Maison d’édition: Hachette

Date de parution : Août 2014

Nombre de pages : 412

Incipit :  »J’ai ouvert la porte de ma chambre pour vérifier que le couloir était bien vide. »

Excipit :  »- Viens, rentrons à la maison. »

 

Tout avait changé.

Ou, plus exactement,

tout allait changer.

Taylor a une manière bien à elle de traiter ses problèmes personnels : elle les fuit. Mais lorsque son père, atteint d’un cancer, décide de passer son dernier été en famille dans leur maison de vacances, la jeune fille ne peut se dérober. C’est là, cinq ans plus tôt, qu’elle a laissé sa meilleure amie, Lucy, et son premier amour, Henry. Avec la ferme intention de ne plus jamais les revoir.

Cet été est celui de tous les souvenirs… et des secondes chances?

 

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas pleuré en lisant un roman.

Je dois avouer qu’en lisant les premières pages, la plume de l’auteure m’a déçue. Tout comme l’héroïne, Taylor, j’ai vécu une situation similaire avec ma mère deux fois. C’est pourquoi le ton négatif et compatissant que Morgan Matson a choisi pour aborder la maladie m’est apparu un peu exagéré. Jusqu’à ce que je lise les lignes suivantes : « Il n’avait plus que trois mois environ à vivre. » Et là, tout est rentré dans l’ordre.

Avec un tel résumé, on pourrait s’attendre à lire trois différentes intrigues. Sa relation avec Lucy, celle avec Henry et l’évolution de la maladie de son père. Mais ce n’est pas le cas. C’est avec une agilité fascinante que les trois histoires s’emboîtent avec l’aide de personnages secondaires ou de certains dialogues.

J’ai adoré l’histoire. Moi qui aime les retrouvailles difficiles et inattendues, j’ai été comblée. Je sais d’expérience que certains lecteurs/lectrices ne préfèrent pas s’aventurer dans des histoires à vous déchirer le cœur de peur de pleurer ou de ne pas s’en remettre. Je comprends. Mais L’été des secondes chances mérite le détour. Oui, j’ai beaucoup pleuré. Oui, c’est probablement le cas de beaucoup d’autres personnes, mais cette histoire, et je suis bien placée pour le savoir, n’est pas que fictive. L’intrigue est réelle. Certaines personnes la vivent tous les jours. C’est une réalité. Et faire l’autruche en refusant de voir la vérité en face n’est pas une solution. La morale est belle et je vous jure que vous n’allez pas le regretter. Tentez votre chance avec ce superbe roman.

Cependant, il y a certains points qui m’ont fait soupirer ou lever les yeux au ciel et je me dois de vous en parler.

J’ai pensé que la relation amoureuse entre Henri et Taylor n’était pas assez développée. Il n’y a pas beaucoup de dialogues entre eux ce qui ne nous a pas laissé le temps de prévoir la transition entre leur relation tendue et leur premier baiser. Je ne m’y attendais pas et je ne l’ai pas trouvé naturelle.

Il y a des moments vides. De temps, il n’y a plus rien qui se passe et ça fait des chapitres longs. Beaucoup de descriptions, pas assez d’actions. Voilà ce qui justifie ma note de 3,5/5. Sinon, j’ai adoré.

La relation que Taylor entretient avec son père est le seul point qui la rend différente des autres personnages. Elle n’a pas de passion, ni d’ambition et à l’entendre, il n’y a rien qu’elle aime faire. Je me suis fait la remarque à plusieurs reprises. Gelsey fait du ballet, Warren veut devenir avocat, Lucy adore les garçons, Elliot aime les jeux de carte… Taylor n’a qu’Henry et les étoiles. Je ne dis pas que leur relation ne m’a pas touchée, au contraire, elle m’a incroyablement émue. J’aurais juste préféré que le personnage principal soit peut-être un peu plus développé.

Je me rends compte que ma critique n’est peut-être pas très positive et je ne trouve pas que ça correspond vraiment avec mon état mental en ce moment. Je veux que ce soit clair, ce roman est une perle.

Voilà ce qui conclue cet article. Je me répète encore, foncez sur ce livre

Camotmille

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